Les Passions marseillaises

Le nouveau festival qui raconte les passions des Marseillais pour la musique classique

BEETHOVEN, UNE PASSION MARSEILLAISE

Vendredi 19 septembre à 20h30 au Théâtre de l’Oeuvre

Ce spectacle musical écrit sous la forme d’une fable s’appuie sur les travaux de l’universitaire Anik Devries-Lesure qui révèle la passion que de nombreux dilettantes marseillais ont eu pour la musique de Ludwig van Beethoven tout au long du XIXe siècle. Allant au-delà de la simple pratique instrumentale, ces amateurs éclairés se sont investis pour faire connaitre les oeuvres musicales du maître de Bonn. Jouant sa musique de chambre dans les salons de la bourgeoisie marseillaise, ils sont allés jusqu’à fonder l’orchestre Thubaneau pour créer cinq symphonies sur les neuf avant Paris... À jamais les premiers !
Jean Manifacier, mise en scène et comédien, et les musiciens de L’Armée des Romantiques : Girolamo Bottiglieri au violon, Emmanuel Balssa au violoncelle et Rémy Cardinale sur un piano Boisselot. Billeterie

RÉGINE CRESPIN, UNE PASSION MARSEILLAISE

Samedi 20 septembre à 20h au Conservatoire Pierre Barbizet Marseille, salle Tomasi

Concert hommage à la grande soprano marseillaise Régine Crespin. La mezzo Lucie Roche et le ténor Carl Ghazarossian voix marseillaises d’aujourd’hui proposeront un récital des mélodies françaises chantées par Régine Crespin tout au long de sa carrière. Au programme : Les Nuits d’été de Berlioz et des mélodies de Gabriel Fauré, Henri Duparc, Francis Poulenc et Érik Satie.
Le pianiste Rémy Cardinale accompagnera ce programme sur un piano Erard de 1895. Billeterie

LES PIANOS BOISSELOT, UNE PASSION MARSEILLAISE

Dimanche 21 septembre à 17h à l’auditorium du Musée d’histoire de Marseille

Ce concert-conférence sera l’occasion d’entendre la musique de Frédéric Chopin sur un piano Boisselot des années 1840. La manufacture de pianos Boisselot est l’expression même du dynamisme économique qu’a connu Marseille sur le plan de l’art musical. Dès les années 1840, Boisselot & Fils occupe une place hégémonique sur tout le pourtour méditerranéen, c’est la seule fabrique provinciale qui rayonne sur le plan international. Sa notoriété amène quelques pianistes de renom (de passage à Marseille) à choisir leurs instruments pour leurs concerts comme Thalberg en mars 1842. Chopin de retour de Majorque et faisant escale quelques mois à Marseille n’a pu que fréquenter les ateliers situés place Notre-Dame-du-Mont. Et c’est avec Liszt que la collaboration sera la plus longue et intense. Cette maison Boisselot jouera un rôle majeur dans l’action culturelle de la ville.
Les musiciens de L’Armée des Romantiques avec Emmanuel Balssa au violoncelle et Rémy Cardinale sur un piano Boisselot. Entrée gratuite, soutien apprécié

Affiche du fetsival Les Passions Marseillaises